La ville est... Paragraphes.

vendredi 24 avril 2015, par Frédérique Niobey

La ville est un monde à elle toute seule.
Mégapole, elle attire toutes sortes de gens, venant de partout. On entend parler anglais, Allemand, Chinois mais aussi des langues lointaines et inconnues. On dirait que les habitants de la terre entière se sont donné rendez-vous là, sur le parvis de la gare ou devant les grands monuments. L’été, elle devient colorée de peau, de vêtements. Toutes les modes sont représentées. Rien ne choque. On a tous les droits : robe longue, courte, pantalon, short, chapeau...
La ville est multiple : on est ici et ailleurs, là-bas et encore plus loin. Partout et nulle part.

La ville est ombre et lumière.
Elle semble ne dormir que d’un œil. Les lampadaires la gardent éveillée, en demi-sommeil. Toujours une fenêtre éclairée quelque part. Un passant attardé, un groupe de jeunes qui exprime bruyamment sa joie de vivre. Un chien qui aboie. Une vitrine allumée.
Pourtant elle a aussi ses ruelles sombres, ses recoins obscurs, ses rues désertes, ses fenêtres aux volets clos, ses boutiques au rideau de fer tiré. Le passant marche vite, sursaute au miaulement d’un chat égaré, ne pas s’attarder.

Françoise