LGL du 13 février 20020

jeudi 20 février 2020, par Frédérique Niobey

La grande Librairie du Café de Paris, ce jeudi 13 février 2020

20 h 45 ! Heure inhabituelle. Il fait, sur la place du Tribunal, une nuit noire que des lampadaires falots s’efforcent de transpercer pour que l’on sache où l’on met les pieds. Une douceur aussi inhabituelle que l’heure « flotte en écharpe dans l’air ».
J’ai lu le dernier Christian Bobin. Les images imprègnent.
Dans le salon littéraire de la salle d’en bas, Fred, Stef surprise par la déco, Antoinette, Yves-Yvon et Gilles en renforts masculins.

On reparle des derniers livres lus : Novecento pour dire la musique de l’océan et le jeu de Jean François Balmer , Une bête au paradis pour dire les collines d’Auvergne ,La papeterie Tsubaki pour dire sa fraîcheur, son joli papier, ses crayons et ses gommes, ses livres, ses calligraphies, son lieu de partage, le legs d’une grand-mère exigeante à sa petite-fille écrivain public.
Puis, soirée-voyage en camping-car pour un road-trip familial balisé par les lieux de vie des écrivains contemporains américains, et canadiens, un livre d’entretiens de Guillaume Binet et Pauline Guéna. Un photographe, un écrivain. Deux tomes. Des Grands Lacs à New-York et La route vers le sud et le Grand Ouest. Les rencontres, les anecdotes, les entretiens, les portraits, les rituels avant de se lancer dans le job et les petites histoires dans la grande histoire américaine. Des conversations privilégiées avec 26 écrivains et pas des moindres, Margaret Atwood, Russell Banks, Richard Ford, Martin Winckler… !Emballant !Magnifique !
Soirée-voyage encore avec Vertige du transsibérien écrit par Gwénaëlle Abolivier : un train mythique, des rencontres entrecroisées, des paysages majestueux, Blaise Cendras en vedette qui « se drogue à l’encre d’imprimerie ».
Voyage plus court jusqu’au Musée Richard Anacréon de Granville et l’exposition Colette l’intrépide de l’an dernier pour en arriver à Dominique Bona et sa biographie sur Colette et ses amies au début de la première guerre mondiale.
On allait manquer le policier de Gilles à cause de l’heure de fermeture du bar d’en haut qu’on n’avait pas vu venir. Jussi Adler Olsen est un écrivain danois . Comment un adolescent déclenche une suite d’évènements qui entraînent un suspense effrayant et haletant dans L’Effet Papillon.

« Moi, c’est mon corps qui pense. Il est plus intelligent que mon cerveau. Toute ma peau à une âme ! »

Sidonie Gabrielle Colette en citation et son chat Kiki-La-Doucette.
A lire Histoires de bêtes. C’est délicieux !

JM