Je préfère qu’ils me croient mort

mardi 11 octobre 2011, par Webmestre

« Taper dans un ballon, c’est ce que dieu nous a appris de mieux. Nous l’avons fait au-delà de tout, mais finalement il ne nous a rien rendu... Cela ne m’a pas conduit aux portes des clubs prestigieux, mais au gris des petits stades anonymes, j’ai appris à raser les murs, attendant vainement de lever les bras au ciel en courant, un maillot trempé de sueur brande vers une foule en liesse. »

Chaque année, des centaines d’adolescents quittent l’Afrique pour l’Europe, avec l’espoir de devenir footballeurs professionnels. Ils tombent parfois entre les mains de recruteurs véreux, qui leur font miroiter les grands clubs, l’inter Milan, Chelsea, Marseille... avant de les abandonner. Le destin bouleversant de l’un d’eux, Kounandi, qui s’envole un matin d’avril de Bamako pour Paris, des rêves de gloire plein la tête.