LGL du Café de Paris, 10 janvier 2019

samedi 9 février 2019, par Jacqueline Mottais

LGL du Café de Paris
Jeudi 10 janvier 2019

« La première de 2019 ! » fait remarquer Catherine d’un air qui en dit long sur ce qu’elle pense du numéro de l’année. Jour de la St Guillaume. Un imprimeur de ce nom inventa les « GUILLEMETS » ! Je l’ai lu, je partage !

Que pourrais-je partager encore avec vous ? Janvier, mois du calendrier romain est dédié à JANUS, un dieu étrusque, à double visage. Il règne sur les passages, les transitions, les oppositions, telles que, villes et campagnes, guerre et paix, bienveillance et indifférence, méchanceté et gentillesse, haine et amour… et qu’on pourrait y voir, pour peu que nos pensées vagabondent, quelque rapport avec l’actualité…

Je vous présente Christine du Châtelier, bienvenue à « la première de 2019 ». Autour d’elle, Françoise, Catherine, Jacynthe, Annick et moi, l’incontournable. Les vins et chocolats chauds sont de la partie servis en souriant par notre barman préféré. Les sourires réchauffent.

« J’aimerais vous offrir des frites », un des poèmes du livre de Cécile Coulon, Les ronces aux Editions Le Castor Astral. Poésies de souvenirs d’enfance, de chemins croisés, de caresses et de griffes, d’amour pour une grand-mère. La poésie ça s’écoute avec le coeur, alors Jacynthe-la-sensible a lu et les mots de Cécile se sont installés sur les murs de la salle d’en bas du café d ‘en haut.
J’aime bien la formule !
« La poésie c’est le surnom qu’on donne à la vie. »
J’aime bien aussi cette phrase de Prévert.

Une chambre à soi ou Un lieu à soi de Virginia Woolf trouve un souffle nouveau sous la plume de Marie Darrieussecq dans une traduction rafraîchissante de cette mise en question de la libre écriture féminine. Aux éditions Denoël.

Jeanne Benameur, Une heure, une vie ! Et lire dans le train !

Le Goncourt, Leurs enfants après eux de Nicolas Mathieu. Actes Sud. Christine a pensé à Henri Bosco, L’enfant et la rivière peut être. Un vie quelque part, dans un village de l’est ou d’ailleurs. Des débuts de roman qui se ressemblent.

« On se remet de tout jamais à l’endroit. »
J’aime tant cela.

Douces lectures apaisantes. Au jeudi de février, le 14 .
Dans la salle d’en bas du café d’en haut…

JM