Avec tes mains

mardi 11 octobre 2011, par Webmestre

Avec tes mains

« J’aurais voulu que tu me montres, un jour de connivence, une photo longtemps dissimulée, en me disant que, quelques jours dans ta vie, tu ne fus ni miséreux, ni soldat, ni travailleur de force, mais simplement un homme avec de la douceur au bout des doigts » Il s’appelait Abd El-Kader, né autour de 1917 dans un douar algérien. De ce père aujourd’hui disparu, Ahmed Kalouaz a voulu reconstruire le destin. Ces lambeaux de vie, sauvés du silence, tissent le portrait d’un homme dur à la tâche comme en affection, dont le parcours singulier est commun à des centaines de milliers d’immigrés Maghrébins. Sans enjoliver ni noircir, Avec tes mains indique l’absence de mots communs entre les deux générations, les regrets et les rendez- vous manqués. C’est un chant d’amour bouleversant, adressé à un père dont la dernière volonté fut d’être enterré au pays, loin des siens.