LGL du Café d Paris du 17 mai 2018

Cette page devient une institution mensuelle.
Il fait beau. Il fait chaud. Par la fenêtre ouverte les arbres citadins explosent leur vert émeraude. Les toits de la ville haute, au loin, scintillent leurs ardoises grises.
Quelques vers de Victor Hugo reviennent en ma mémoire .

« Puisque mai tout en fleurs dans les prés nous réclame,
Viens ! Ne te lasse pas de mêler à ton âme
La campagne, les bois, les ombrages charmants,
Les larges clairs de lune au bord des flots dormants,
Le sentier qui finit où le chemin commence. . . »

Jacynthe s’en va avec le livre prêté par Sarah, Une bouche sans personne. Un premier roman de Gilles MARCHAND aux éditions Les Forges de Vulcain. L’ histoire d’un comptable qui tous les jours compte, se réfugie dans les échos magiques de Boris Vian, de Georges Perec, dans les souvenirs d’un grand-père fantasque. Une écriture légère, poétique, d’une extrême douceur qui fait justement craindre le drame qui explose dans les derniers chapitres. Ce comptable défiguré le cache sous des écharpes encagées qui volent, s’envolent, se tricotent, se détricotent un rang à l’endroit, un rang à l’envers.

Donc, à lire absolument ainsi que Le voyage d’une parisienne à Lhassa en 1924 , d’Alexandra David Neel , première femme étrangère à entrer au Tibet dans la capitale interdite, à pieds, déguisée en mendiante, accompagnée par son fils adoptif Yongden. On dit qu’elle passa son enfance à fuguer et attrapa très vite la maladie des voyages . Comment a-t-elle pu supporter les conditions si dures d’une telle expédition ? Téméraire, intrépide, cette parisienne hors norme avait place entière au Palais du Grand Large à St Malo qui rendaient hommage, ce week- end, aux Etonnants Voyageurs.

Donc, à lire absolument ainsi que Macadam de Jean Paul Didier Laurent, un nouvelliste, dénichée par Catherine chez NOZ . Si ! Les livres sont partout et c’est tant mieux. Onze nouvelles policières aux éditions Au diable vauvert.

Donc à lire absolument ainsi que Le dernier Juré de John Grisham, genre du roman judiciaire. Description de sud rural des Etats-Unis. Un jeune journaliste s’investit dans un horrible fait divers… Aux éditions Pocket.

Donc à lire absolument ainsi que les romans d’ Elena Ferrante , L’amie prodigieuse, Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste, L’enfant perdue. Aux éditions Gallimard pour le dernier, en poche pour les trois premiers. Fa-bu-leux !!!

Donc à lire absolument ainsi que ce livre de William Faulkner aux éditions Gallimard que Bertrand n’a jamais pu finir. Absalon, Absalon ! Publié en 1936 . L’ histoire de trois familles du Missipi avant, pendant et après la guerre de sécession Sûrement passionnant.
C’est écrit trop petit Bertrand !!! Au bout de deux pages on est épuisé !!!! Il faut trouver une édition plus aérée. Celle-là te pèse au bout des yeux !!! Courage ! On veut connaître la fin de l’histoire !

Au jeudi, 14 juin. D’ici là jolies lectures à toutes et tous.
JM