LGL du Café de Paris, jeudi 13 octobre...

mardi 18 octobre 2016, par Webmestre

Petit groupe ce soir. Catherine, Geneviève, Jacinthe, Sarah, Stef, moi ; Fred arrive après une séance de Taï Chi bienfaitrice.
On s’extasie sur les nouvelles porcelaines blanches de notre épistolière préférée qui nous rassasie chaque mois de TUCS craquants. Cadeau-récipient d’une généreuse crémière ! Les TUCS s’enorgueillissent et prennent tout de suite une allure plus noble une fois installés la-dedans. On s’habitue tout de suite au luxe. Les Jurançons arrivent qui rosissent les joues.
Conversation sur toutes sortes de choses qui font l’actualité qui nous entoure : l’arrivée des migrants, le flyer convenu du FN dans les boites à lettres, Marie-Hélène Lafon qui arrive demain, l’inscription de Sarah à Page Blanche, les expos aux Ateliers et aux Archives sur : Droit des femmes, Combat et évolution de Alice Damay-Gouin, et la Poste autrefois de Mr Labbé, les articles des journaux locaux qui traduisent toujours le sens de ce qu’on leur donne à écrire parce qu’ils n’écoutent pas ce qu’on leur dit, la troisième parution de Claudie Hutsinger, la rentrée littéraire mardi prochain à la médiathèque, le piano installé dans la gare de Rennes et les machines-à-lire-des-textes, petits, moyens ou grands, imprimés sur de longues bandes de papier découvertes dans la gare de Quimper pour donner envie de lire en voyageant ou de voyager en lisant, de Sarah, encore, qui écrit le matin entre 7h et 9h shootée au thé.
Elle vient de terminer les deux premiers tomes de « Vernon Subutex » de Virginie Despentes aux éditions Livre de Poche, Sarah
-  « Vernon Subutex est un disquaire célèbre de Paris dans les années 80. Il doit fermer son magasin à la suite de la crise du disque mais possède un enregistrement inédit et très recherché d’un rocker célèbre. Petit à petit, il se retrouve à la rue, devient SDF puis rencontre des gens de toutes classes sociales qui veulent parler avec lui et c’est une cartographie de notre société dans - l’intervalle- des grands bouleversements en cours qu’elle subit. »
Catherine est plongée dans les livres de Marie-Hélène.
Stef, en possession du dernier livre de Gaëlle Josse « De vives voix », aux éditions Le Temps qu’il fait, le rapproche de « La voix sombre » de Ryoko Sekiguchi : « Enregistrez les voix qui vous sont chères. »
Une suite de pensées très personnelles qui se lisent comme de la poésie, présentées sous forme de courts paragraphes.
« Une incision dans le silence. La voix investit des sphères insoupçonnées, lointaines, minérales .GJ »

Il est 20 h 30. Stef remballe ses porcelaines précieuses.Les chaises s’empilent au premier étage du Café de Paris. On fait la fermeture.
Dehors, l’air frais, presque piquant, d’un nouvel automne nous saisit au visage.

À jeudi 10 novembre. Même endroit. Même heure.
D’ici là belles lectures à tout le monde.

JM