LGL du 14 janvier 2016 au Café de Paris

mardi 2 février 2016, par Webmestre

Roselyne et Christiane la bienvenue, Catherine, Jacqueline R, Jacinthe la fidèle, Marie-Anne et moi.

On n’a pas pensé à ça. On n’a pas vu s’ouvrir le boulevard, pas réfléchi à la rentabilité, pas vu le perroquet clin d’oeuil à Flaubert. On est resté dans l’écriture-portrait, ciselée, modelée, tamisée, laissée de coté comme la pâte à crêpes dans un coin de la cuisine pour qu’elle repose, puis démêlée, retravaillée, retamisée, affinée comme la terre des taupinières jusqu’à l’extraction de sa substantifique moëlle. On l’a pris comme ça, d’un bloc en plein dans l’affectif de sa ruralité, le Joseph de Marie-Hélène Lafon.
On a écouté les mots de Marie-Anne sur la lecture, avec intérêt et attention. Il nous ont sortis de notre ronronnement.

Je ne vais pas vous en faire toute une cérémonie de cette soirée comme disait un de mes élèves :
« Applique toi à écrire Stéphane, tu peux le faire ;
Ah, Maîtresse, arrêtez de m’en faire toute une cérémonie de mon écriture, j’fais c’que peux ! »
parce que pendant le week-end atelier à Chênedet, on a écrit, écrit, écrit !!! Maintenant il nous faut tout taper sur nos bêtes à touches pour tout envoyer à Fred.
Donc, Roselyne a lu Traversée de Marie-Hélène. Pas aimé. Ennuyeux.
Marie-Anne a lu La fête de l’insignifiance de Milan Kundera. Editions Gallimard, drôle, désespéré par l’absurdité de l’existence et totalement déjanté en apparence et Soumission de Michel Houellebecq. Editions Flammarion. Ecrit en 2014. Paru début 2015. Juste avant les attentats chez Charlie. Un président de la République issu d’un parti musulman est élu en France en 2022 contre le Front National. Un roman d’anticipation, de politique fiction, controversé, génial, défendu par Bernard Maris.. .
Jacqueline R a lu des Vies minuscules de Pierre Michon. Edité en Folio Huit vies qui se répondent et forment un recueil de nouvelles intimistes vues de derrière la fenêtre et Zone de Mathias Enard Editions Actes Sud Un monologue d’une seule phrase de 500 pages. Rien à voir avec Boussole dans lequel je n’ai pas trouvé ma place de lectrice, ajoute Marie-Anne
Jacinthe a relu les Maîtres sonneurs de Georges Sand Editions Poche.La vie des cornemuseux qui transmettent le savoir de « musiquer »
Là j’ai repensé à Marie-Hélène .
Catherine a sorti de son sac le dernier livre de Ahmed Kalouaz que l’on connaît bien. Juste écouter le vent aux Editions du Rouergue. A l’hôpital, Ahmed écrit avec son « coeur » malade et retrouve ses souvenirs d’enfance.

Au 11 février. Même endroit. Même heure. D’ici là belles lectures.
JM