Ce jour-là, dans la forêt.

lundi 1er juillet 2019, par Frédérique Niobey

Ce jour-là la tigresse alla boire, elle vit un poisson et commença à jouer avec ! Quand soudain elle entendit un bruit, elle se redressa et leva les oreilles droites et s’immobilisa. Elle se retourna mais elle ne vit rien. Pourtant elle entendait des bruits. Elle commença à marcher, prudente elle regarda à côté d’elle. Elle entendit un Boum et sursauta, elle sauta et sortit ses griffes, derrière elle, elle vit un élan courir au fin fond de la forêt, cet élan arrivait à l’entrée de la forêt. Alors la tigresse prit son choix et se mit à courir.
La tigresse court. Elle ne réfléchit plus. Elle ne s’arrête pas. Elle ne renifle plus. La forêt ne vit plus, aucun animal n’est là. Tous ont disparu. Que des feuilles et des arbres. Aucun bruit. Sauf les pas de la tigresse. Elle ne s’arrête pas. Elle ne regarde pas. Juste devant elle, c’est tout. Elle ne ressent plus, plus rien sauf la peur. Elle entend mais ne s’arrête pas elle garde les yeux ouverts. Elle court à vitesse folle. Aucune envie de s’arrêter.
Elle voit une ouverture. Elle va jusqu’au bout. La peur monte. Mais ! elle n’arrête pas de courir. Elle veut arriver jusqu’à ce bruit qui grandit petit à petit. Son cœur bat. Elle ne s’arrête pas. Enfin arrivée ! Essoufflée elle s’arrête enfin. Les yeux grands ouverts, surprise, elle voit… malheur !

Attention ! Un arbre faillit écraser la tigresse ! elle n’en revient pas ! Première fois qu’elle voit ça, des machines, arrachant les arbres, les bruits des branches qui se cassent, les feuilles qui volent arrachées des arbres ! Elle ne se sent pas en sécurité et va se cacher en dessous d’un arbre, malheureusement déjà arraché ! elle observe. Elle voit des grandes machines, avec des griffes de couleurs différentes mais toutes aussi effrayantes ! La tigresse n’aurait pas pensé à ça, sans savoir ce que c’est elle s’approche.
Tout à coup, un arbre est arraché et une de ses branches gifle le visage de la pauvre tigresse. Quelles sont ces machines qui roulent qui arrachent comme si elles mangeaient la forêt dévastée. Elle reçoit des bouts de copeaux dans les yeux, cela lui fait mal, sa tête tourne, elle marche bizarrement et finit par s’écraser sur le tronc d’un arbre !

Gabrielle

Ce jour-là, la licorne mange. Soudain elle entend un bruit bizarre puis elle sent l’odeur d’un humain. Elle connaît l’odeur des humains car elle les aime bien. Elle connaît surtout une femme qui vient lui donner à manger quand elle fait son jogging. La licorne part en courant pour voir ce bruit qui arrive.
Elle court. Elle entend un bruit bizarre, elle a peur. Elle court plus vite, elle fonce. Elle arrive devant la rivière. Elle vole au-dessus de la rivière. Elle atterrit de l’autre côté. Elle voit d’autres animaux qui courent. Elle court avec eux. Ses sabots font boum boum on dirait un cœur qui bat elle court très vite elle tombe elle se remet debout et elle court soudain elle s’arrête.
La licorne du ciel tombe à côté d’une machine bizarre. Elle voit des pattes des dents. Elle voit un bras articulé. La machine roule vers elle. La licorne recule. Ca lui fait penser à des chasseurs de licorne. Elle a peur de se faire prendre, de mourir. La machine avec ses grandes roues écrase la forêt.

Keysia

Soudain la chatte blanche et grise s’immobilise, entend un bruit strident et remue ses oreilles puis elle lâche sa proie et voit une horde d’animaux terrorifiės foncer droit vers elle, son sang ne fait qu’un tour et elle se met en un éclair à courir dans le sens de la horde

Elle se mit à courir comme un chat sauvage des landes, elle courut sans prendre le temps de regarder si le vieux blaireau grincheux lui avait volé ses plantes médicinales, elle courut à s’en couper les coussinets. Devant la rivière, devant le lac, devant la grotte qui murmure. Soudain ce qu’elle vit lui fit froid dans le dos : des monstres jaune métallique coupaient les arbres sans s’arrêter.

Il y avait des sortes de tracteurs avec des bras articulés au bout desquels il y avait des griffes puissantes qui arrachaient les arbres.
Dans le fond de son âme Cendre de Lune se rendit compte qu’elle avait connu une situation semblable à celle -ci soudain sa mémoire lui revint comme un flash. « Les bipèdes détruisent la forêt » pensa-t-elle avec effroi.

Jade

Soudain dans la forêt des hommes coupent des arbres. Le cheval ne sait pas ce que c’est ce bruit effrayant. Le cheval boit et il mange quand il entend ce bruit il court dans la forêt.
Le cheval court. Il entend des bruits au loi. Les bruits ça le stresse. Il prend peur. Les animaux courent après lui. Le cheval court à sa vitesse. Il se cache derrière les arbres et là il voit…
Le cheval voit une machine avec une pince. Et ça prend les arbres et puis l’arbre tombe. Et il entend les bruits de tronçonneuses. Il y a un camion qui vient prendre les bois et ça lui prend peur. Et la machine vient vers lui, la pince est ouverte. Et le cheval court et la machine avance plus vite.

Kellia