LGL du 10 mars 2016 au Café de Paris

samedi 19 mars 2016, par Webmestre

Liste des présents : Christiane, Geneviève, Roselyne, Franck G, Catherine, Paule, Arlette, Jacinthe, Steph et ses Tucs dans leur porcelaine de Saxe, moi et un invité de haute qualité Marc Baron. Bienvenue Marc. Apparition de Fred en fin de séance.

Après une escapade à la Tête Noire, le mois dernier, nous retrouvons notre PC au Café de Paris, requinqué du sol au plafond. Le sous-sol a pris des airs de Pub Anglais digne du Henry’s Cafe Bar de Picadilly. Une visite complète des lieux s’ impose : le look des toilettes mérite détour. Un autre monde. Une jeune serveuse enjouée, pétaradante et bondissante zébulonne dans l’escalier bières de printemps, Jurançon,Grave ou Perrier-citron en équilibre sur son plateau. Joie de vivre rafraîchissante.
On écoute successivement , Roselyne, Geneviève, Jacinthe, Marc et Stef. La première pour un gros livre de 923 pages de Edouard Rutherfurd, écrivain britannique connu pour ses sagas historiques. « LONDRES » paraît en 1997 Voyage à travers la temps et la vie romancée de quatre familles. Aux Editions Presses de la Cité avec Sarum, New York, Paris, Dublin. Me fait penser à Ken Follet.
Les BD de Proust, A la recherche du Temps perdu sont dans las mains de Geneviève. Nous en avons parlé la dernière fois. Aux Editions Delcourt.Très fidèles aux oeuvres de l’auteur. Dans les mains de Geneviève aussi,Tendre est l’écrit de Gwénaëlle Abolivier aux Editions A dos d’Ane. Courriers très intimes de Elsa Triolet, Dovstoïevski, Charlotte Brontë... Lecture de la lettre de Françoise Dolto. Evocation d’Alexandra David Neel lorsqu’elle découvre le Tibet.
Conversation sur la poésie entre Marc et Steph :
Partir avec Victor Segalen et « Stèles », masses dressées et ce qu’elle portent monuments funéraires chinois de la dynastie des Han. Poète, médecin de marine, archéologue, Victor Segalen meurt adossé à un arbre, blessé au pied, Hamlet à la main. Il est enterré au cimetière du Huelgoat.
Partir avec Gwenaëlle Abolivier qui donne la parole aux grands voyageurs, écrivains, explorateurs, partir à Ouessant pour un art postal sur le thème de
l’ utopie. L’art postal est peut être un geste utopique ? Elément de réflexion. Utopie en grec=aucun lieu.
La Mandragore est la maison de famille de la famille Jardin et Alexandre livre tous ses secrets dans « le roman des Jardin » aux Editions Grasset. La grand mère Arquebuse y fait les 400 cents coups et va jusqu’à se faire implanter un ténia baptisé Zoé afin de pouvoir manger sans grossir. Le malheureux ténia en mourra.Pas la Grand-mère.Une lecture totalement déjantée. Elle a fait pouffer Jacinthe.

Trois livres au moins sur les genoux de Marc qui aime à relire ce qu’il a aimé lire, ce qui lui apporte repos et sérénité. « Les mots pauvres » de Christiane Veschanmbre aux Editions Le Cheyne. Récit de la vie d’une femme qui, parce qu’un matin elle se réveille muette, ose enfin affronter son enfance et les mystères de sa vie. « Le journal d’un manoeuvre » de Thierry Metz aux Editions L’Arpenteur, tenu par un maçon nous amène à reparler de Jeff Sourdn et de son « Ripeur -éboueur » aux Editions La Part Commune. Les instants respirable des heures de travail traversées. Des merveilles. La poésie lyrique de Dominique Sampiero , éditions Gallimard ou Flammarion, Les parfum  de Philippe Claudel en Poche, cités par Steph terminent la soirée et « secouent nos souvenirs dans l’air. » comme disait Baudelaire.

Prochain rendez-vous jeudi 14 avril.
Même heure . Même endroit. D’ici là, belles lectures .

JM