Texte de Catherine

vendredi 25 décembre 2015, par Webmestre

Ne pas détruire

On parle de déchets, on parle de pesticides, on parle de pollution.
On entasse des détritus. On achète et on jette. On déglutit, on vomit.
Rien ne se perd, tout se transforme.
La chaleur des eaux usées de nos lessives et de nos douches pourra bientôt être récupérée pour produire de l’énergie. On en produit déjà avec le lisier de nos cochons et la bouse de nos vaches qui dégagent énormément de gaz : leurs pets sont l’une des premières causes de pollution de l’air !
Mêlés aux fines particules du diesel de nos voitures, aux toxiques émanations des fumées de nos usines...
Nos poissons changent de sexe sous l’effet des hormones de nos pilules diluées dans l’eau de nos rivières...
Rien ne se perd, tout se transforme.
On retrouve encore dans nos salades des traces de DDT interdit en agriculture depuis des décennies, utilisations frauduleuses aujourd’hui encore ou rémanence du poison dans la terre souillée ?

Il n’y a pas de « catastrophe environnementale ». Il y a cette catastrophe qu’est l’environnement. L’environnement, c’est ce qu’il reste à l’homme quand il a tout perdu.