Texte de Jacqueline M.

Atelier d’écriture, 21 novembre 2015. Philippe.

Consigne :
Des photos sont étalées par terre. Chacun en prend une.

Chaufferie de mots : A partir de la photo choisie écrire quelques phrases qui vont lancer l’histoire.
« Ils sont cinq. Cinq en traversée d’une place de la grande cité située au bas de l’escalier de l’Hôtel de ville. Ils sont cinq mais plutôt deux et trois.La première en gros plan, à l’air égarée, bouleversée, le visage balafré. Tout son corps est en marche douloureusement vers quelqu’un ou quelqu’ endroit sorti de la photo... »

Puis passer l’image à la voisine de gauche qui sur une moitie de feuille écrit un début de texte en contradiction avec ce qu’elle voit. Repasser la feuille écrite vers la droite et enchaîner une suite.

Réalisation :
Certains piétons sont pressés. Tout juste si ils ne courent pas vers elle. Elle marche nonchalante, les mains dans les poches, le sourire aux lèvres. Elle est heureuse et ça se voit. Vient-elle d’apprendre une bonne nouvelle ? Est-elle amoureuse ? Elle semble en joie.
En vie.
« Quoiqu’il en soit, elle avance peut être nonchalante mais déterminée. Elle n’entend pas ou n’écoute pas ce que lui dit la voisine qui la talonne. Assez linéaire, elle se réjouit intérieurement et n’en laissera rien paraître. De toute façon , le tabac lui donne une mine de déterrée qui fait qu’on la pense triste ou malade, mal dans sa peau.
Donc, là, en sortant du boulot, elle saute de joie mais dedans. Elle a descendu les marches de l’Hôtel de ville légère et guillerette.
Elle file au ciné.
Le dernier Woody vient de sortir, il l’attend et ça c’est le bonheur ! »

CC et JM