Textes produits

jeudi 9 octobre 2014, par Webmestre

Texte : Catherine
Voix dans le texte (en italique) : Jacqueline R.
Dimanche matinée, je me lance dans la préparation d’une recette de poulet à la basquaise — J’eusse aimé être accommodé à la bretonne, moi qui suis originaire de Janzé… Tata Codette avait raison : j’aurais dû faire mon testament. — et que j’ai décidé de suivre à la lettre. Les oignons émincés — Nous, on vient de Roscoff, c’est breton, ne te plains pas ! — fondent dans l’huile, les morceaux de poulet sont dorés à souhait, les lamelles de poivrons vert, rouge et orange — Désolés, nous, c’est la Provence, les tomates aussi, nous avons voyagé ensemble — bien revenus à leur tour, les tomates — …même qu’il ne faisait pas chaud dans ce foutu camion réfrigéré mais maintenant, c’est toujours comme ça, on pourrait assommer quelqu’un avec une courgette de supermarché — pelées et coupées en morceaux sont ajoutées, ainsi qu’un gros bouquet garni — Tant qu’à finir dans un faitout, autant que cela se fasse en bonne compagnie, heureux de vous avoir connus et rendez-vous au paradis des légumes ! — , du sel, du poivre, un bon verre de vin blanc, auparavant un peu de farine a été saupoudrée dans la cocotte pour lier la sauce et un soupçon d’arôme Patrelle est ajouté pour parfaire le tout. Le couvercle est mis, ça mijote… Je viens vérifier la cuisson de temps à autre, goûte la sauce qui est exquise, onctueuse : un vrai régal ! Le téléphone vient me perturber, après une demi-heure de communication, je me précipite à la cuisine. Malheur ! Odeur de brûlé, fumée dans la cocotte — On m’a parlé de quelqu’un qui « passe » le feu, faudrait voir… — , tout est noir, carbonisé !

Texte : Jacqueline R.
Voix dans le texte (en italique) : Josiane

« Miaou ! » « Ah ! Tu étais là ! » grommelle Pierre, vaguement furieux. Il sort du lit, en slip, ouvre la porte d’entrée de l’appartement. Le chat, espiègle, détale la queue en l’air et se rassied plus loin en observant Pierre d’un air ironique. Irrité, le quinquagénaire s’avance en mâchonnant quelques injures bien senties. Et c’est à ce moment que la porte de l’appartement claque : courant d’air ! — J’ai bien entendu la porte se fermer, 5 minutes sans voir son minou, c’est un homme mort alors restes-y, sur le palier et ne te plains pas, au moins, tu as eu l’idée d’enfiler ton slip. — Malin… et en slip, pas des plus frais, en plus ! Le paillasson le nargue, la porte de l’ascenseur, au bout, le nargue et entre les deux, les autres paillassons ont l’air de s’esclaffer, le chat, n’en parlons pas, s’il osait, il se tordrait de rire en se roulant par terre. — Au jeu du minou contre le minou de la demoiselle, j’ai gagné la partie, elle, elle se morfond au fond du lit et moi, je m’éclate. Le coup du courant d’air, c’est extra, il a même pas vu mon coup de patte quand j’ai poussé la porte, c’est à refaire. — Le paillasson de Madame Laigre, cette grenouille de bénitier confite ; le paillasson des Dupont, ces snobinards et surtout le paillasson de Mademoiselle Amandine, si blonde, si douce, si élégante… — Nous, les paillassons, on prend notre pied ! — Sont-ils seulement chez eux ? Les œilletons des portes semblent loucher avec les boutons de sonnette. La nuit va être longue.

Texte : Josiane
Voix dans le texte (en italique) : Jacqueline M.

Chaque semaine, je me fais un petit plaisir t’as bien raison ( mais qui selon la pub peut rapporter gros) y a pas de mal à s’faire du bien je joue au loto.

Faut pas croire tout ce que dit la pub ! En joueur raisonnable, je me contente de miser 10 euros raisonnable ! Je range alors precautionneusement le ticket dans mon porte monnaie et attend patiemment patiemment patiemment, t’espères bien gagner la visite chez le buraliste la semaine suivante.

Vendredi dernier, je lui tends mon ticket le coeur battant je suppose quand il me dit soudain :" vous pouvez venir voir l’écran avec moi"

Ayant lu un gain de 100 euros, je m’étonne quand il m’annonce ne pas pouvoir me payer immédiatement.

Consultant l’écran une deuxième fois, je m’aperçois que la somme inscrite n’est pas de 100 euros mais de 10000 euros wouah le choc !

Discrétion oblige, je me suis abstenu de lui sauter au cou, remerciant en silence le dieu du loto continue à prier çà peut rapporter gros

Texte : Jacqueline M.
Voix dans le texte (en italique : Nadine)
Ils sont arrivés bien à l’heure à l’aéroport de Fumigiano. Ils ont passé la douane, ils ont enregistré les bagages. Le portique Dring ! Dring ! Ah ! Ah ! Des têtes de contrebandiers ces deux-là ! a sonné.. . .ils ont payé 35 euros de supplément pour excédent de poids. 25 kg, quand même ! Le gros bagage à main de Madame ! Ils ont sorti leurs passeports et leurs billets pour Toulouse. Au moment de l’embarquement, l’hôtesse a changé de visage. Votre avion est parti depuis deux heures !!! Alors, ils ont changé de visage à leur tour, mais sont restés très calmes. Ils ont filé chez Eurocar Et on écorche mon nom ! Le R italien se rrrroule !!! OK ?. Ils ont loué une Dacia pour 500 euros à son nom à elle. Lui n’avait pas pris son permis de conduire ; c’est tout de même lui qui a conduit. 1250 km en une nuit et presque un jour. Ils sont arrivés à Toulouse, ont rendu la Dacia, récupéré leur voiture “ Tiens , les voilà de retour ! Oh ! Là ! Le séjour semble les avoir épuisés. Elle bâille.” sur le parking de l’aéroport, ont payé 45 euros pour sortir sont rentrés chez eux. Quelques jours après arriva un PV*à son nom à elle qui n’avait pas conduit. 90 euros TTC ! Avec les points en moins sur son permis !!! tout de suite ou 165 euros si retard !!!!