Consigne de l’atelier du 29 novembre

jeudi 4 décembre 2014, par Webmestre

Consigne
Choisir une reproduction de tableau de Paul Klee parmi celles proposées.
Regarder le tableau jusqu’à vous sentir immergé. Jusqu’à ce que le seul monde existant pendant quelques instants soit ce tableau.
Puis écrire les mots qui viennent sans se préoccuper du sens, ou de leur adéquation à ce qui est devant vous.
Quand le rythme faiblit ( le rythme de saisie des mots doit être rapide pour ne pas laisser de temps au cerveau gauche logique de raisonner, contrôler, censurer) examiner à nouveau le tableau jusqu’à être dedans, immergé. Puis à nouveau laisser le flux de mots.

Ces mots (ou d’autres mots si d’autres vous viennent) vous les emploierez (ou pas) dans votre texte votre liberté sera « totale ».
La consigne est
Ne pas décrire le tableau - ce qui d’ailleurs est impossible car il n’y a plus de tableau, il y a un monde, un univers dans lequel vous êtes- mais écrire ce que vous sentez, éprouvez, voyez en étant dans ce monde.
Donc il s’agit d’écrire en éliminant tout ce qui vous semble être de l’ordre d’une position de spectateur du tableau. Vous êtes dans la tableau vous êtes le tableau.

Variante : c’est le tableau qui parle : de ce qu’il voit, de ce qu’il sent avec ce monde autour de lui. (Paul Klee : « Les tableaux nous regardent »).

En quoi être dans la tableau est différent d’être spectateur du tableau, pensez que :
"Quand vous êtes dans le ruedo (piste de l’arène) ni le taureau et ni les burladeros (portillons de refuges) ne sont ressentis de la même façon que si vous êtes (in)confortablement assis dans les barreras."